 
															Le Dr Adnan Al-Bunni – qu’Allah ait son âme en paix
Il est une figure immortelle de mon pays, né dans la ville de Homs – la ville du soleil et des empereurs – en 1926. Il a terminé ses études primaires et secondaires dans cette ville en 1945. Dès son plus jeune âge, il montra des tendances artistiques et littéraires : il reçut un prix pour la nouvelle courte, et son inclination pour le dessin se manifesta également, bien qu’elle soit restée dans le cadre d’un hobby.
- Dr. Adnan Al-Bunni – Que Dieu ait son âme- Il est une figure immortelle de mon pays, né dans la ville de Homs – la ville du soleil et des empereurs – en 1926. Il a terminé ses études primaires et secondaires dans cette ville en 1945. Dès son plus jeune âge, il manifesta des inclinations artistiques et littéraires : il reçut un prix pour la nouvelle courte, et son goût pour le dessin était également évident, bien qu’il soit resté un loisir. - Formation et parcours académique- 1946 : Inscription à l’Université américaine de Beyrouth. 
- 1952 : Obtention de la licence en lettres (département d’histoire), puis il rejoint la province de Soueida pour enseigner. 
- 1954 : Son professeur, Dr. Salim Adel Abdel Haq, lui confie la direction de la mission de fouilles et des études archéologiques à la Direction générale des antiquités et des musées, poste qu’il occupera jusqu’en 1998. 
- 1959 : Chargé d’enseignement à l’Université de Damas jusqu’en 2000. 
- 1960-1998 : Membre du Conseil des antiquités et membre du comité de rédaction des Annales archéologiques syriennes. 
- Professeur conférencier en histoire depuis 1959, puis au Diplôme d’archéologie de l’Université de Damas de 1983 à 2000. 
- Membre du Conseil supérieur de la littérature et des sciences sociales. 
- Depuis 1983 : membre de l’Union des écrivains arabes et membre du comité de rédaction de la revue Patrimoine arabe jusqu’en 2000. 
- Membre correspondant de l’Académie britannique et de l’Institut archéologique allemand. 
- Membre de l’Union des francophones et de la revue scientifique internationale Marie, ainsi que de plusieurs institutions scientifiques et archéologiques internationales. 
- Membre du Conseil d’administration du Dictionnaire géographique syrien. 
- Membre du comité supérieur pour la restauration et le développement de la Grande Mosquée des Omeyyades à Damas. 
- Membre du comité international de l’UNESCO pour la protection des antiquités du centre historique de Beyrouth (1995-1996). 
- Secrétaire du Congrès international des antiquités classiques à Damas (1969). 
- Secrétaire de colloques internationaux : études ougaritiques à Lattaquié (1975), Palmyre et la route de la soie (1992), commissaire général de l’exposition syrienne à l’Institut du monde arabe à Paris (1993). 
- Conférencier dans de nombreuses universités en Europe, aux États-Unis, au Japon et dans le monde arabe. 
 - Missions dans la direction des fouilles archéologiques nationales- Une liste résumée de ses principales missions archéologiques : - 1955-1958 : Direction des missions syriennes à Umm Huran, Tel Abu Ali, Zakir, Diames, et divers sites de Palmyre. 
- 1960-1962 : Fouilles à Tel Kizel (Simira, sud de Tartous). 
- 1963-1964 : Direction de six sites à Palmyre, dont le célèbre temple de Nabû. 
- 1965-1969 : Fouilles à l’Agora, le Forum, le temple de César et diverses places de Palmyre. 
- 1970-1975 : Fouilles autour des thermes et du temple de Nabû, missions de sauvetage du barrage de l’Euphrate, missions conjointes syriennes-italiennes et syriennes-françaises. 
- 1975-2002 : Participation à la direction conjointe des missions syriennes-françaises à Ras Ibn Hani (nord de Lattaquié). 
- 1980-2000 : Supervision de nombreuses sessions de formation d’étudiants sur les fouilles à Palmyre, Bosra, Al-Mamskhin, Tel Kizel, Ras Ibn Hani, Tel Saka et préparation des jeunes cadres de la Direction générale des antiquités et musées. 
 - Publications principales- 1962 – L’art palmyrénien 
- 1966 – Introduction à l’histoire du Proche-Orient ancien 
- 1975 – Les inscriptions palmyréniennes (avec Xavier Tissidor, en français) 
- 1976 – La fouille archéologique moderne 
- 1978 – Palmyre et les Palmyréniens 
- 1979 – Palmyre : archéologie et histoire (avec Khaled Al-Asaad), en français, anglais, allemand, japonais et italien 
- 1986 – Le temple de Nabû à Palmyre (trois volumes, en français) 
- 1987 – Femmes sur les chemins de Palmyre 
- 1990 – Apollodore de Damas 
- 1994 – Les sculptures palmyréniennes (avec Anna Sadurska) 
- 1998 – Ras Ibn Hani (avec Jacques La Gars, prix de l’Académie française) 
- 2001 – Introduction à l’histoire de l’écriture dans le Proche-Orient arabe ancien 
 - Articles et recherches- Environ 200 articles et conférences sur l’archéologie et l’histoire en arabe, français et anglais, publiés dans des revues et encyclopédies scientifiques arabes et internationales. - Distinctions et médailles- Ordre d’Orange-Nassau (Pays-Bas) – Grade : Commandeur 
- Palme académique (France) – Grade : Commandeur 
- Légion d’honneur (France) – Grade : Officier 
- Ordre du Mérite (Italie) – Grade : Officier 
- Ordre de Léopold II (Belgique) – Grade : Officier 
- Ordre de Dannebrog (Danemark) – Grade : Chevalier 
- Médaille Collège de France (France) 
- Médaille Schliemann, Académie des sciences, Berlin 
- 1990 – Publication commémorative “Réveil du passé en hommage à Adnan Al-Bunni” (Leiden, Pays-Bas) 
- 1994 – Prix de l’Union européenne, Université de Venise (pour les sculptures palmyréniennes) 
- 1999 – Reconnaissance par l’Association des recherches et études de l’Union des écrivains arabes 
- 2000 – Reconnaissance par l’Université de Damas et Prix Bordin de l’Académie française 
 - Langues maîtrisées- Arabe, français, anglais, et recherches en araméen palmyrénien. - Citation de Dr. Adnan Al-Bunni- « Plus l’horizon s’élargit, plus l’expression devient étroite. Pour écrire de manière complète et exacte, l’homme doit réfléchir, réviser et corriger. Il est regrettable que les livres soient jugés selon leur nombre de pages. Nous pratiquons la critique historique, et notre capacité à accepter la critique nous permet d’écrire correctement notre histoire. L’histoire n’est pas la simple narration des événements, mais l’art de les analyser, de découvrir les lois qui régissent l’univers. Les idées grandes et constructives ne naissent pas du néant. Notre histoire ancienne possède ses lois, son mouvement et ses faits, basés sur des documents que nous commençons à révéler abondamment dans notre terre. » - « La fouille archéologique n’est pas un luxe scientifique, ni un simple creusement, ni une obsession de trésors, mais un processus civilisationnel extrêmement important, lié aux vestiges les plus sacrés de l’humanité. » - Références- Ali Al-Qayem, Adnan Al-Bunni : Archéologue sur les chemins de la civilisation, Ministère de la Culture. 
- Dr. Adnan Al-Bunni, dans Écrivains honorés : Biographie scientifique et académique, Union des écrivains arabes. 
 


 
			